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aller au contenu | aller au menu | aller à la recherche **mardi** le chant des minorités par un peu d'air frais le **mardi**, 1re partie : l'univers danse le semah , un documentaire sonore d'anaïs carton (47 min, acsr, 2018) l’univers danse le semah est un témoignage d’exil. celui d’une minorité hétérodoxe longtemps persécutée par l’etat turc, les alévis, dont les pratiques rituelles sont éminemment basées sur la musique, la danse et la poésie. en quête d’une reconnaissance au-delà de l’islam, une partie de la communauté des alévis de belgique tente aujourd’hui de préserver et redécouvrir ces traditions musicales. ces formes de résistances culturelles sont une occasion d’explorer de nouveaux territoires politiques et sonores où se réinvente une parole longtemps brimée. montage: chloé despax prise de son et mixage : jeanne debarsy production : acsr 2nde partie : interview du réalisateur max hureau pour son film l'ombre des ancêtres ( les films de l'œil sauvage , 85 min, 2018) isolés aux confins des carpates ukrainiennes, vivent les houtsoules. au fil des travaux saisonniers, leurs chansons et leurs rituels païens révèlent le rapport ambigu qu’ils entretiennent avec leur passé. y ressurgissent les arméniens, les tsiganes et les juifs, ceux qui partageaient avec eux l’espace des montagnes reculées qui leur servaient à tous de refuge, avant que la guerre ne massacre les uns et ne disperse les autres, laissant les houtsoules face à eux-mêmes. ecouter l'émission du dimanche 1er juillet aucun rétrolien **mardi** fragments de vie par un peu d'air frais le **mardi**, emission du dimanche 3 juin 2018 1re partie : volet 2 du documentaire radiophonique radio syria (réalisation et animation d’ateliers: maëlle grand bossi et cyril mossé) 17 syriens, tous réfugiés en belgique. ils ont renoué avec leurs histoires de guerre à travers un processus d’une vingtaine d’ateliers, et nous les restituent sous la forme d’une narration fiction : des premières intimidations, en 2011, à leur récent exil, en passant par les manifestations, les arrestations, les bombardements, et des violences de toutes sortes. cette création sonore, dont ils sont les auteurs, narrateurs, personnages principaux et acteurs, donne à entendre leurs voix, celles de femmes et hommes du peuple, et affirme que ceux qui viennent d’ailleurs vivent ici, et que ni eux, ni leurs histoires, ne nous sont plus étrangers. 2nde partie (en présence des réalisatrices) : nous aborderons les documentaires de carmit harash et güldem durmaz qui interrogent leur histoire personnelle dans leurs films avec en toile de fond une réflexion politique. nous nous attarderons plus particulièrement sur kazarken de güldem durmaz une nuit, entre sommeil et veille. elle, une femme d'origine turque, rêve et se remémore. éclatement de l'espace, et du temps. un personnage mythologique, chiron le centaure, la guide. depuis un lieu de l'esprit, une caverne où se projettent souvenirs et visions, elle arpente les terres d'anatolie, voyageant librement entre les ruines d'un hôpital antique et les rues d'un village perché dans la montagne au-dessus de l'euphrate. en cherchant à réorganiser, comme les pièces d'un puzzle, ces fragments de mémoire, pour leur donner un sens, elle trouvera autre chose que ce qui l'animait au départ. nous discuterons de plusieurs films de carmit harash , qui ont déjà été présentés dans cette émission. israélienne installée en france depuis de nombreuses années, elle s'appuie sur son histoire pour questionner notre société, la violence qui la traverse. elle a d'abord réalisé une trilogie sur israël avec film de guerre, demain et trêve , affrontant sa famille pour comprendre le fonctionnement de son pays de naissance. dans la dernière trilogie avec où est la guerre (2015), attaque (2016) et christelle (2017), carmit harash pointe du doigt les incohérences de la société française, terre laïque qui rejette ses enfants issus de l'immigration et vote massivement pour le front national aux élections. lien vers les films de carmit harash https://vimeo.com/carmia ecouter l'émission du dimanche 3 juin aucun rétrolien **mardi** briser ces silences par un peu d'air frais le **mardi**, ecouter l'émission du 6 mai 2018 briser le silence, de maelle grand bossé et cyril mossé diffusion de radio-syria , une création collective en 2 épisodes de 50 min, réalisée par l’atelier graphoui. seize jeunes hommes et une jeune femme ayant fui la syrie et le régime de damas, aujourd'hui réfugiés en belgique, deviennent auteurs et narrateurs de leur vécu de la terreur, de la guerre et de l'exil. vous entendrez le premier volet de cette création radiophonique : briser le silence , qui a reçu le prix scam du documentaire radio 2017. ce silence qui tue interview de la réalisatrice kim o'bomsawin dans un rapport paru en 2014, la grc (gendarmerie royale du canada) affirmait que 1200 femmes autochtones avaient été assassinées ou étaient portées disparues depuis 30 ans au canada. ce chiffre, en réalité, semble aller au-delà de cette estimation. kim o'bomsawin nous donne des clés de compréhension de cette crise majeure que révèle la grande vulnérabilité des femmes des premières nations, au canada. a partir des témoignages de survivantes, de vancouver à val d'or, en passant par winnipeg, se déroule une histoire, celle des traumatismes et des violences au cœur de l'histoire récente des peuples autochtones du canada. ce silence qui tue : suppléments d'information http://aptn.ca/notrepeuple/video https://fr-fr.facebook.com/cesilencequitue/ aucun rétrolien **mardi** rites conservateurs ou libérateurs ? par un peu d'air frais le **mardi**, emission du 4 mars 1re partie : le jala'a de sumegne, un documentaire sonore de didier tcheuileu pounsi. montage : sébastien demeffe. durée : 51 min "le jala'a de sumegne" nous fait voyager dans l’univers de francis sumegne , artiste plasticien basé à yaoundé au cameroun. sumegne, aussi profond que malicieux, se positionne dans le monde de l'art contemporain avec un regard fondamentalement nègre et revigorant. 2nde partie : le verrou, film documentaire – 51 min interview des réalisatrices leila chaibi et hélène poté tunis aujourd'hui. trois femmes, trois témoignages. houda, mabrouka et faouzia ont en commun le tasfih, un rituel magique qui vise à protéger les jeunes filles de toute pénétration, désirée ou subie, avant le mariage. le sortilège "ferme" les fillettes, et "ouvre" à nouveau les jeunes femmes à la veille de leur nuit de noces. le verrou parle du corps féminin, de ses représentations dans l'espace public et privé, de la place des femmes dans l'intimité, la famille, la société tunisienne, et propose une réflexion sur un héritage tiraillé entre traditions et profond besoin d'émancipation. ecouter l'émission du 4 mars aucun rétrolien **mardi** sans adieu par un peu d'air frais le **mardi**, 1re partie d'émission coupe cup keeper, documentaire de marie betbèze, soutenu par l'atelier de création radiophonique et sonore (acsr), 19 min. plongée dans le monde des femmes et leur utilisation de la coupe menstruelle, objet singulier qui refait son apparition, notamment en raison de ses vertus économiques et écologiques. bienvenue, de fabienne laumonier, production acsr. voyage sonore à bord de l'aquarius, bateau de sauvetage affrété par l'ong sos méditerranée. rencontre avec le producteur pierre vinou (production les enragés) autour du film "sans adieu" de christophe agou . le réalisateur de ce documentaire est décédé avant la sortie en salle le 25 octobre dernier de son film. "sans adieu" fait suite au livre "face au silence" (actes sud, 2010), qui regroupe des photographies de paysans prises dans les monts du forez (massif central) par christophe agou, sur les terres de son enfance. le photographe a poursuivi son travail en réalisant un film autour des mêmes personnages. un projet qui aura duré de 2002 à 2015 et qui s'inscrit au plus près de ces paysans, exclus du système capitaliste, mais dont le combat reste entier. e